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Van der Monde

 

L’équipe artistique

Comédiens:
Camille Combes-Lafitte (en alternance)
Thomas Fabre
Emilien Gobard (en alternance)
Matthieu Haumesser (en alternance)
Tanguy Josse
Vanasay Khamphommala
Aurélie Ledoux
David Meulemans (en alternance)
Elise Trogrlic
Aurélien Vallée (en alternance)

Mise en scène:
Camille Combes-Lafitte

Musique:
Arnaud Desvignes

Décor et lumières:
Yann Morin
Lionel Vidal

Affiche:
Aurel

Photos :
Cyril Minoux

 

 

L’histoire

« Comment, qu’est ce que vous me dites Van der Monde, quelqu’un qui se fait passer pour vous, un usurpateur ? Mais il faut l’arrêter ! »

Notre héros se nomme Van der Monde. Il vit chez ses parents et travaille à la Bourse où il est chargé de sonner la cloche qui marque l’ouverture et la clôture des cotations. Un beau matin, il découvre un autre homme à sa place, vêtu comme lui et prétendant se nommer lui aussi Van der Monde. Nul ne reconnaît plus notre héros, ni ses collègues, ni ses parents. Il décide alors de se rendre à l’état civil pour retrouver son identité. Après bien des péripéties, notre héros comprend peu à peu que nul ne lui rendra son identité et qu’il doit la reconquérir lui-même en devenant le maître de son propre récit.

 

 

 

Une comédie fantastique

Au cœur de notre spectacle se trouve la question de l’identité personnelle. Deux enjeux se superposent dans cette histoire, un enjeu narratif (Van der Monde retrouvera-t-il sa vie passée ?) et un enjeu thématique (qu’est-ce qui constitue l’identité personnelle ?). Les péripéties de la quête de Van der Monde sont autant de réponses envisagées puis écartées au profit d’une conclusion proche des réflexions de Paul Ricoeur, qui désignent l’identité personnelle comme une « identité narrative ». Ce qui fait de notre héros une personne, ce n’est ni son nom propre, ni son histoire passée, ni sa conviction privée, ni sa force physique, ni un choix de la société, ni même l’amour que l’autre peut lui porter, mais sa disposition à devenir le héros/héraut de sa propre geste, à se faire créateur d’histoire(s).

 

 

 

 

Ce thème a peu à peu infléchi la tonalité de la pièce qui, de fantastique et inquiétante, est devenue comique, rapide, faite d’une circulation alerte entre de courts tableaux, qui sont autant de brèves histoires et de pastiches. Van der Monde se présente ainsi comme une tentative pour inventer un théâtre capable d’accueillir une pluralité fabuleuse d’histoires, de personnages, d’époques, de mondes, à l’instar des grands romans de la littérature universelle, de Cervantès à Georges Perec La Vie mode d’emploi »). En un lieu unique, une scène vide, et par la seule magie du verbe, du jeu, du mime, Van der Monde donne vie à près de cent cinquante personnages, protagonistes du récit ou simples figurants, acteurs de la petite et de la grande histoire, en une fresque imaginaire où tout deviendrait soudain possible. Les frontières vacillent, le vrai et le faux se confondent, Naples devient Venise, les bergers se transforment en loups, les hommes en femmes, les moines en chevaliers…

 

 

Les représentations

Créé en 2005 au Festival d’Avignon à l’espace Présence Pasteur, Van der monde a été représenté à Paris du 13 janvier au 17 mars 2006 (Théo Théâtre, Centre d’Animation les Halles-le Marais).

Lauréat 2007 des festivals Lever de rideau à Cabourg et Rideau rouge à Paris, le spectacle a notamment été rejoué le 3 février 2008 au Théâtre Mouffetard.

 

Critiques et récompenses

Lauréat 2007 du festival Lever de rideau à Cabourg

Lauréat 2007 du festival Rideau rouge à Paris

« Une création burlesque et étonnante », Ouest France, 16 avril 2007

« Presque un tour de force (…). 146 personnages interprétés par sept comédiens, avec rythme et sans un temps mort », Festival Futé d’Elancourt